Un frisson naît et monte de ma forme élancée
Le soir quand je suis nue et que je me contemple
Et sur ma hanche souple au fléchissement ample
Passent des voluptés en caresses glacées,
Pâle en la psyché blonde, impavide et dressée
Comme une déité superbe dans un temple,
Et t’évoquant, Vénus Solitaire, en Exemple
L’hermaphrodite amour naît en ma pensée.
De fleurs mortes au sein de coupes transparentes
Une senteur morbide émane exaspérante
Et mes sens font un pas d’ardeur inanimée.
Alors, doubles, je vois s’adorer mes prunelles
Et mes lèvres se joindre et se baiser, pâmées,
L’une à l’autre écrasant mes quadruples mamelles.
Roger de Nereys
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